La ministre du tourisme et de l’environnement du Congo, Arlette SOUDAN NONAULT a présenté le lundi 26 février 2018 à Brazzaville aux membres du comité technique les différents thèmes qui seront en débat à la troisième réunion des partenaires sur les tourbières prévue à Brazzaville du 21 au 23 mars 2018.
« La valorisation des tourbières pour la population et la planète », c’est le thème principal de cette réunion de Brazzaville. Celui-ci a été rappelé par la ministre aux différents membres du comité technique. Cette réunion est organisée en partenariat avec le République du Congo qui concentre les deux tiers des immenses réserves des tourbières du bassin du Congo (le Congo en concentre un tiers), ONU environnement, l’Indonésie et le Pérou et d’autres partenaires techniques. « Nous avons souhaité échanger avec le Comité technique réuni ce jour et aborder les question relatives à l’agenda, aux différentes thématiques proposées avec le partenaire de l’université, des différentes associations transversales qui impliquent les peuples autochtones entre autres ».
Dans le détail, plusieurs sous thèmes qui seront en débat lors de la réunion ont été indiqués par un participant, membre du Comité technique, le Docteur Jean AKIANA: « …ce sera par exemple les relations hydrologie, donc tout ce qui concerne l’eau, la santé des populations, la gestion des feux de brousse parce que cela a un impact sur l’humus qui au fil des années a favorisé la constitution des tourbières. La réunion aura pour effet la prise de consciences des communautés et des décideurs sur cette question importante. L’une des thématiques qui seront abordées c’est le montage financier, le dialogue entre les participants du sud, les partenaires au développement et les financeurs qui peuvent effectivement aider. Moi je pense que c’est une occasion où on aura déjà les premières approches sur la façon de gérer tout ce qui est montages financiers pour nous permettre de gérer au mieux cette question »
La réunion de Brazzaville est présentée comme un lieu de partage des connaissances entre les principaux pays clés de l’Initiative mondiale des tourbières (Congo, RD Congo, Pérou et Indonésie) et les experts pour la conservation, la restauration et la gestion durable des tourbières. Elle va aussi poursuivre le dialogue avec les parties prenantes et les partenaires de l4initiatives mondiale des tourbières afin de soutenir la planification et des actions coordonnées pour la gestion des tourbières de la Cuvette centrale ( Un département administratif du nord du Congo en plein cœur du bassin du Congo). Par ailleurs, discuter sur les étapes clé pour une action conjointe 2018-2020 par les partenaires de l’Initiative mondiale sur les tourbières est aussi uu objectif pour suivi par la réunion de Brazzaville.
Notons que l’un des enjeux majeurs de cette réunion de Brazzaville est sans conteste la définition d’une politique claire relative à la prise en compte des intérêts des populations qui tirent l’essentiel de leur ressources de vie ou de subsistance de ces zones de tourbières qui, rappelons –le sont interdites d’exploitation minières , pétrolières (car elles recèlent bien souvent des énergie fossiles). En clair, il s’agit du versement des contreparties financières à ces populations pour leur activisme souhaité dans la préservation des tourbières, donc des écosystèmes.
Il convient de souligner que les tourbières des deux Congo s’étendent sur une superficie de 145 mille kilomètres carré et constituent d’importantes zones de séquestration du carbone dont l’échappement dans l’air est dangereux pour l’homme et pour l’environnement, et se trouve être de fait ce contre quoi l’humanité lutte au quotidien pour le bien être de la planete.
Photo : La ministre lors de son adresse aux membres du Comité technique (Crédit Groupe Congo Médias).