Ces derniers jours, le journal « les Dépêches de Brazzaville » a consécutivement publié plusieurs articles sur l’ajustement de la politique anti-Covidde Chine, dont certaines informations sont inexactes, en particulier des citations des presses de l’extérieur.L’Ambassade de Chine apporte ainsi des clarifications suivantes :
Une décision bien réfléchie
Le gouvernement chinoisplace toujours le peuple et la vie au-dessus de tout. Grâce aux mesures hautement efficaces, la Chine a enregistré les taux de cas graves et de mortalitéles plus faiblesau monde au cours de ces trois dernières années.
Récemment le gouvernement chinois a optimisé sa politique sanitaire après avoir profondément analysé la nouvelle situation. D’une part, le variant dominantactuel Omicron estbeaucoup moins mortel que les précédents. De l’autre, les capacités de la Chine en matière de traitement des patients et de dépistagede la maladie se sont davantage améliorées, et lacouverture vaccinale de sa populationdépassedéjà92 %. Tout cela acréédes conditions mûres pour l’ajustement de la politique.
Depuis le 8 janvier, le gouvernement chinois traite laCovid-19 commeune maladie infectieuse de classe B au lieu de classe A. L’accent du contrôle estmis sur« la protection de la santéet la prévention des cas graves » au lieu de « l’endiguement de l’infection ». L’objectif est d’établir un nouvel équilibre entre le développement socio-économique et la lutte contre l’épidémie, afin de minimiser l’impact de ce dernier. Cette optimisation est évidemment scientifique, nécessaire et s’opère en temps opportun.
Un phénomène commun
Dans le processus de transition, la Chineconnaîtraune flambée de contamination. Il s’agit d’uneétape inévitable tout comme les autres pays du monde.Par ailleurs, après avoir suppriméle test PCR à grande échelle, il devientdifficile ou presque impossible d’obtenir les chiffres précis des cas de contamination, comme cela s’est passé dans tous les autres pays ayant ajusté leur politique sanitaire. Afin de mieux évaluer l’ampleur de l’épidémie, le gouvernement chinois mènedes enquêtes publiques par questionnaire.
En gros, la situation épidémique actuelle en Chine resteprévisible et sous contrôle, contrairementaux mensonges inventés et exagérations malintentionnées. Il est sûret certainque la vie reviendra à la normaleen peu de temps.
Unnombre dedécèsfiable
Il existe deux critères médicauxpour attribuer un décès à la Covid-19, à savoirun décès directement causé par une défaillance respiratoire due à la Covid-19 et un décès avec toutes causes confondues dans les 28 jours suivant l’infection, autrement dit « décès dû à la Covid-19 » et « décès avec la Covid-19 ».
Dès le tout début de la Covid-19, la Chine a opté pour le premier critère. Il s’agit d’une question purement scientifique et non politique, qui ne doit provoquer nidoutes ni critiques.
Des mesures excessives de certains pays
Dans la tentative de« contenir la Chine en politisantles questions épidémiques », certains pays vont jusqu’àimposer les restrictions transfrontières aux voyageurs venant de la Chine sous prétexte d’une inquiétude de l’intrant des nouveauxvariants. La réalité est que le principal variant qui se propage en Chine a déjà été trouvé ailleurs et un nouveau variant pourrait apparaître dans n’importe quel coin du monde.
Les mesures discriminatoires visant la Chine n’ontpas de base scientifique et sont inappropriées. Elles ne servent qu’à entraver les échanges humains et la coopération internationale. La Chine ne les accepte pas et prendra les contre-mesuresselon le principe de réciprocité.
Une coopération indispensable
Il est à noter que l’optimisation de la politique sanitaire de Chine ne signifie pas un « laisser-aller ». La pandémie mondiale n’est pas encore terminée. Face à ce fléau, il nous faut renforcer la solidarité au lieu d’aggraver les divisions afin de gagner la victoire finale pour toute l’humanité le plus tôt possible.
En tant que pays responsable, la Chine participe activement à la coopération internationale pour lutter contre la Covid-19. Elle partage des informations et données avec la communauté internationale dont l’OMS de manière ouverte, transparenteet conformément à la loi. Sans parler de sa contribution en fournissantune masse de matériels médicaux au monde surtout aux pays en développement.
Liés par un partenariat stratégique global, la Chine et le Congo ont donné un bon exemple dans le domaine de la coopération antiépidémique. Dans le futur, la Chine est toujours disposée à approfondir cette coopération avec le Congo en vue demieux répondre aux défis sanitaires et de promouvoir la construction d’une communauté de santé pour l’humanité.
MA Fulin
Ambassadeur de Chine au Congo
Photo: L’ambassadeur MA Fulin ( Archives Groupe Congo Médias)