Les habitants du quartier Moukoundzi-Ngouaka, dans l’arrondissement 1 Makélékélé à Brazzaville sous le choc après la découverte, le mardi 04 février 2020, d’un corps abandonné au bord d’un caniveau. Ce corps d’un homme dont l’âge est estimé autour de 40 ans jusqu’ici non identifié vient d’être déposé à la morgue en attendant de savoir plus sur son identité et sa famille.
La malheureuse nouvelle qui réveille la population des quartiers Moukoundzi-Ngouaka et Château d’eau éclate très tôt dans la matinée. La scène se passe à quelques encablures de l’arrêt Tostao, précisément en bas de la montée qui mène à château d’eau où les habitants de la zone découvrent avec une peur morbide ce corps sans vie d’un homme à moitié nu. La tête porte une blessure, vraisemblablement impact d’un coup fatal, laissant ruisseler du sang à peine coagulé au niveau du nez et de la bouche.
Sans pantalon ni culotte, l’homme n’était habillé que d’un T-shirt bleu-blanc avec rayures et d’un caleçon noir, avec à ses côtés un sachet, une bouteille de Pastis vide (NDLR : alcool réputé fort vendu dans certains bistros de la ville et très prisé par certains consommateurs moins nantis), des sandales de couleur blanche et d’un chapeau de couleur bleu de nuit dégradé.
Alertés, les services de police et de gendarmerie se sont rendus sur place pour s’enquérir de la situation. Le corps qui n’a pas été identifié malgré la massive présence des populations riveraines et celles des quartiers voisins a été déposé à la morgue de Makélékélé.
Victime d’une attaque ou mort naturelle?
Seule une enquête appuyée de l’autopsie pourrait permettre d’établir la vérité sur la mort prématurée de cet homme d’autant plus que les témoignages des habitants de la zone ne permettent pas de se faire une idée sur l’intervalle d’heure à laquelle le drame s’est produit. En effet, si la nouvelle de la mort n’a fuité que ce matin, un habitant de la zone dit avoir aperçu, dans la nuit à partir de 21 heures, quelqu’un allongé par terre et dégageant l’odeur d’alcool, sans chercher à s’enquérir de la situation, considérant qu’il était un ivrogne comme bien d’autres qu’on rencontre çà et là , et qui finissent par retrouver leur bonne forme après l’ivresse.
Le drame, s’il faut créditer la thèse d’un accident, la victime se serait peut-être cognée contre le béton du caniveau sur lequel ses membres inférieurs étaient posés. Cependant, l’interprétation devient plus complexe à l’idée de voir la victime sans pantalon.
La victime aurait-elle quitté le lieu où elle se serait empiffrée d’alcool en caleçon pour venir s’échouer dans une zone où personne ne l’a jamais vu ? A-t-elle été tuée ailleurs pour être jetée à cet endroit par les commanditaires du meurtre ? Autant de questions sans réponses, pour l’instant sans réponses, que se posent les habitants et ressuscitent le problème de l’insécurité.
Photo : Le corps sans vie de la victime (Crédit GROUPE CONGO MEDIAS)
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