Réuni pour faire le point des revendications contenues dans les déclarations des 28 octobre 2022, 18 novembre 2022 et 24 janvier 2023, le Collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) a lancé un préavis de grève de sept jours. Dans sa déclaration qui tient lieu de préavis de grève, le collège intersyndical « Constate avec amertume que les engagements pris par le gouvernement n’ont été tenus ». Un manque volonté du gouvernement à donner des réponses à leurs revendications en six points dont « le paiement des heures diverses dues au titre des années académiques 2018-2019, 2019-2020, 2020-2021, 2021-2022 ».
Le gouvernement congolais qui semble ne plus écouter et prendre au sérieux les revendications des enseignants de l’université Marien Ngouabi (UMNG) dispose désormais d’une semaine voire moins de sept jours pour donner des réponses idoines aux revendications légitimes des enseignants s’il veut éviter une unième grève à l’université. Le préavis de grève lancé, le vendredi 10 février 2023 à Brazzaville par le collège intersyndical de ladite université expire le 17 février prochain. Date à laquelle les enseignants des 11 établissements de Marien Ngouabi pourront aller en grève si leurs revendications ne trouvent pas satisfactions.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi a rendu publique une déclaration dans laquelle il « Constate le refus du Gouvernement d’apporter des solutions aux revendications des travailleurs de l’université Marien Ngouabi, l’absence d’une équipe compétente à la présidence de l’ UMNG et exige : l’allocation d’un budget conséquent à l’université Marien Ngouabi ; l’application intégrale du statut particulier de l’université Marien Ngouabi ; l’apurement du reliquat du premier protocole d’accord; le paiement des heures diverses dues au titre des années académiques 2018-2019, 2019-2020, 2020-2021, 2021-2022 ; le respect de la concomitance dans le paiement des agents de l’UMNG avec ceux de la Fonction publique ».
Des revendications légitimes auxquelles le gouvernement se doit d’apporter des solutions adaptées avant l’expiration de l’ultimatum, le 17 février prochain, pour éviter une unième grève à l’université.
Photo : Vue de la façade d’un bâtiment de l’université
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