Société

CONGO/COVID 19 : UNE CAMPAGNE DE VACCINATION AU PROFIT DES AGENTS DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE

Les fonctionnaires œuvrant au ministère de la fonction publique étaient  invités le mardi 17 août 2021 par leur ministre, le ministre d’Etat Firmin AYESSA  à se faire vacciner contre le covid 19. Ces fonctionnaires se sont succédé devant les personnels de santé pour recevoir leur injection, tout juste après la  cérémonie solennelle de lancement des opérations vaccinales au cours de laquelle le ministre a dit ne pas exclure l’option consistant à ne plus faire cohabiter les vaccinés et ceux qui sont réfractaires au vaccin.

La cérémonie de lancement de  cette campagne vaccinale a commencé par une communication à l’endroit des agents d’Alexis MOUROU MOUYOKA, Directeur du Programme  Elargi de Vaccination.  Ce dernier édifié l’auditoire sur le bien fondé de la vaccination. «  De toutes les interventions à caractère sanitaire, la vaccination est  la plus efficace et la plus rentable. Efficace  et rentable en termes de rapport efficacité et coût pour la santé »,  affirmait-il, invitant ainsi les cadres et agents à contribuer à inverser la tendance à la  faible adhésion  des Congolais à la campagne de vaccination contre le covid 19.

Le Congo qui s’est engagé dans la dynamique vaccinale, avait déjà reçu   à la date du 17 aout ,  708 milles doses de vaccin, affirmait l’expert Alexis MOUROU MOUYOKA. Malgré tout, l’expert notait une faible adhésion des populations à la vaccination :   « …pour l’instant nous avons administré 270 mille doses, ce qui correspond à 53, 14 de doses. La principale cause de cette lenteur c’est la faible adhésion de la population à la vaccination (…) l’objectif du Congo est d’atteindre l’immunité collective en vaccinant 60% de la population ». D’ici décembre prochain, a-t-on appris, 30 % des Congolais de plus de 15 ans  ( ce sont eux les concernés par la vaccination)  devraient être vaccinés, c’est en tout cas un objectif que s’est fixé le gouvernement.  Au 11 aout, 122 milles personnes ont été vaccinées, soit 2,12 %.

Prendre l’option de la fermeté selon le ministre d’Etat

S’exprimant à cette occasion, Firmin AYESSA a fait preuve tout à la fois de pédagogie et de fermeté : «  Notre campagne  va durer trois ou peut être cinq jours. Il nous faudra dans la mesure ou cela sera possible vacciner ou faire vacciner le plus grand nombre d’entre nous. L’idéal serait que tous nous adhérions à cette dynamique. C’est une question de logique ! Il serait injuste que ceux qui ont pris conscience que la vaccination arrêtera le processus continuent à cohabiter avec ceux qui sont dans le déni de la maladie ( …) il est vrai que la vaccination n’est pas obligatoire mais le moment venu  peut être que nous serons obligés de prendre nos responsabilités pour que nous ne fassions pas cohabiter ceux qui ont accepté de se faire vacciner  et ceux qui n’acceptent pas de se faire vacciner.  C’est la simple logique, ce n’est pas une menace, c’est simplement un appel à la raison ».

En rappel, à la date où était organisée cette  campagne  de vaccination, la république du Congo avait déjà enregistré plus de 13 mille cas confirmés pour 179 décès.

Photo : Un cadre du ministère recevant son vaccin (Crédit Groupe Congo Médias)


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