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CONGO-COMMUNICATION : LE PARDON DU PRESIDENT DU CSLC A LA PRESSE POUR LA CELEBRATION APPROXIMATIVE  DE LA JOURNEE DU  3 MAI

La première journée dite du régulateur de la presse,  initiée par le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC) a été organisée le 31 mai 2023 à Brazzaville. Elle a été l’occasion pour Philippe MVOUO, président de cette institution, qui l’a présidée,  de retour au pays après une longue absence pour raison de santé, de clôturer en beauté le mois de mai dédié à la presse, mais aussi de demander pardon à la communauté des professionnels de la communication pour la célébration dans la confusion  de la journée mondiale de la presse le 3 mai 2023.

Après neuf (9) mois d’absence pour des raisons de santé, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication,  Philippe NVOUO,  a  d’emblée dit « la satisfaction de me retrouver devant vous, dignes représentants de la grande famille de la presse congolaise, croyez moi, me comble pleinement aujourd’hui de joie intense ». Ce dernier a par ailleurs déploré son absence à la célébration le 3 mai dernier de  la journée mondiale de la liberté de la presse : «  Absent, je n’ai pas partagé votre joie de célébrer la liberté, cette liberté qui vous est consacrée pour un exercice libre et efficient de votre noble métier. Le mois de mai s’achevant, j’ai saisi cette opportunité, pour initier cette rencontre, comme conclusion de tout ce qui aura été dit, fait et vécu dans votre profession au cours de ce mois ».

La journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée à Brazzaville dans une confusion inhabituelle. D’abord reportée par le Vice président du CSLC, elle a finalement  été par la suite maintenue à la date du 3 mai, mais organisée par le gouvernement grâce a l’implication du Premier ministre dans la nuit, privant ainsi plusieurs professionnels de ce grand rendez-vous. Philippe NVOUO a rassuré l’ensemble des journalistes et sachant que  cela ne va plus se reproduire : « je voudrais vous rassurer, en vous le disant sincèrement, que pareille déconvenue ne se reproduira plus jamais à l’avenir. Dorénavant, je prendrai les précautions nécessaires, dans n’importe quelles circonstances que je me trouverai, tant que Dieu m’en donnera évidemment la force, pour que votre institution, notre institution, ne soit plus humiliée à ce point ».

 

Des mots forts pour un grand pardon

Le président Philippe MVOUO a  du reste demandé pardon aux professionnels de la communication pour ce bémol du 3 mai 2023. « Je voudrai très humblement, sincèrement et avec la main sur le cœur , confesser les manquements qui ont occasionné ce raté malheureux du 3 mai  et faire pénitence, en leur disant aussi simplement : pardon !  », s’est il exprimé.

La partie scientifique de cette journée a été consacrée à des communications animées par un panel constitué de Haut conseillers.  Ces communications ont porté sur les thématiques  suivantes

  • Présentation de la nouvelle loi sur les missions du CSLS et son interaction avec la presse et les institutions nationales ; exposé par Joachim MBANZA, Haut conseiller, président de la commission administrative et juridique du Conseil ;
  • Liberté d’expression et liberté de la presse, quelle limite ? exposé par le docteur Godefroid YOMBI, Haut conseiller, président de la commission publication
  • Les réseaux sociaux pour ou contre ? développé par Asie Dominique, Haut conseiller, rapporteur de la commission administrative et juridique

Dans les échanges, certains participants ont souhaité que cette journée du régulateur de la presse soit institutionnalisée par le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication dans le  but de répondre au souci de recréer, au sein de la grande famille de la presse congolaise, le climat de confiance, de fraternité, de bonne collaboration. Une minute de silence a été observée en mémoire des professionnels de la communication décédés en cette année 2023.

 En réponse à une  question en rapport avec la formation initiale, Philippe MVOUO a martelé que celle-ci n’est pas l’affaire du Conseil mais du gouvernement. Le conseil,  a-t-il poursuivi, contrôle le travail des journalistes formés, ce qu’ils font sur le terrain et ce qu’ils rendent en application des textes et lois établis par le gouvernement.

Photo 1 : Philippe MVOUO lors de la cérémonie, suivant les communications

Photo 2 : Une vue des participants

Crédit Groupe Congo Médias.


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