Les participants à l’atelier d’appropriation de l’outil l’évaluation de la performance des politiques et des institutions nationales(CPIA), tenu du 29 au 31 janvier 2020 à Kintélé, ont formulé de nombreuses recommandations visant à mieux mesurer la capacité des structures politiques et institutions nationales. Des recommandations qui une fois mises en œuvre permettront la coordination du CPIA Congo pour soutenir la croissance durable et l’utilisation efficace de l’appui au développement afin de renseigner les pouvoirs publics sur l’impact de leurs efforts déployés.
Placé sous le patronage de Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, ministre du plan, de la statistique et de l’intégration, l’atelier organisé grâce à l’appui financier de la Banque mondiale à travers le Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP) a permis aux participants venus des différentes administrations publiques d’identifier les principaux défis et de formuler des recommandations à travers l’adoption des indicateurs des politiques et institutions nationales. Un cadre de partage d’expérience à travers la mise à contribution des connaissances techniques afin de susciter la perception de l’intérêt des réformes en vue de la performance de l’action publique.
Animés par l’équipe des experts de comité technique de suivi et évaluation des réformes du ministère des finances de la République démocratique du Congo, conduite par le coordonnateur dudit comité monsieur Félicien MULENDA KAHENDA, les travaux de cet atelier avait, entre autres, objectifs de rechercher des voies d’amélioration de la performance des politiques et institutions au Congo.
Satisfait des fructueux échanges et de l’engouement qui a prévalu au cours des travaux, monsieur Félicien MULENDA a souligné que : « Nous sommes venus pour voir ensemble avec les experts du Congo comment on va booster la notation du pays. C’est d’abord pour notre propre bien, la gouvernance si elle est améliorée va profiter en premier lieu aux habitants du pays.Je suis très satisfait du partage d’expérience que nous venons d’avoir avec les amis. On s’est rendu compte qu’ils avaient toutes ces connaissances et qu’il fallait juste un déclic».