La 22 ème édition de la journée mondiale des zones humides se célèbre ce 2 février par la communauté internationale sous le thème : « Les zones humides pour un avenir urbain durable ». Les zones humides urbaines définies comme des espaces recouverts d’eau temporairement ou en permanence sont situées dans les villes ou près de celles-ci . Il s’agit des fleuves, des lacs, des marécages, des marais salés, des mangroves. Cette journée est l’occasion d’interpeller la conscience collective sur l’importance de ces zones humides. C’est justement l’objet de la déclaration rendu public par Arlette SOUDAN NONAULT, ministre du tourisme et de l’environnement.
Dans cette déclaration la ministre dresse le tableau des zones humides du Congo alimentées par les bassins du fleuve Congo, la vallée du Niari (NDLR : Le Niari est un fleuve qui coule au sud du Congo et qui se jette dans l’Atlantique). L’importance de ces zones humide a été rappelée par Arlette SOUDAN NONAULT. En effet celles-ci contribuent entre autres « à l’atténuation des effets des inondations par absorption et stockage des fortes précipitations dans les villes côtières, à la reconstitution des réserves d’eau potable telles que les nappes souterraines , à la filtration des résidus en améliorant la qualité de l’eau, à l’amélioration de la qualité de l’air dans les villes ou encore à l’atténuation des effets du changement climatique ».
La déclaration indique que « l’objectif 11 du développement durable interpelle tous les urbanistes et décideurs a regarder comment satisfaire la demande croissante d’espace à bâtir dans les villes tout en préservant le milieu naturel. Car, grâce aux zones humides, les villes sont plus agréables à la survie ».
Ainsi, estime la ministre de l’environnement, il est important d’impliquer les communautés dans la planification des zones humides, d’inscrire les zones humides dans les politiques et la planification nationale, de réduire la consommation excessive d’eau, d’organiser des nettoyages publics des zones humides.
Le Congo , pays membre et partie contractante depuis 1996 de la convention sur les zones humides dite « Convention de Ramar » contribue efficacement à l’application des trois piliers de cette convention : Œuvrer pour l’utilisation rationnelle et durable de toutes les zones humides , inscrire des zones humides appropriées sur la liste des zones humides internationales et assurer leur bonne gestion, coopérer au plan international dans les zones humides transfrontalières , les systèmes de zones humides partagées et pour les espèces partagées.
Photo : La ministre du tourisme et de l’environnement rendant la déclaration (Crédit Groupe Congo Médias).
