Société

LE CONGO ET LA CÔTE D’IVOIRE VONT MUTUALISER LEURS EFFORTS POUR LUTTER CONTRE LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE

L’Ambassadrice de la Cote d’Ivoire en République du Congo, Touré Née KONE Maman, a souligné, le mercredi 5 avril 2023 à Brazzaville, la nécessité pour le Congo et la Côte d’Ivoire de travailler de commun accord pour lutter efficacement contre le banditisme qui gangrène les villes ivoiriennes et congolaises. Le souhait émis au sortir de l’entretien qu’elle a eu avec le Haut-commissaire à la Justice restauratrice, à la prévention et au traitement de la délinquance juvénile, Adolphe MBOU-MABA, devrait se traduire, dans les jours à venir, par les concertations entre les deux parties en vue d’éradiquer le phénomène. 

Reçue en audience, le mercredi 5 avril à Brazzaville, l’Ambassadrice de la Côte d’Ivoire au Congo a échangé avec le Haut-commissaire à la justice restauratrice, à la prévention et au traitement de la délinquance juvénile, Adolphe MBOU-MABA.  Axée sur la recherche des solutions au problème de délinquance juvénile auquel les deux pays se trouvent confrontés, la rencontre a permis aux deux personnalités sont tombées d’accord sur la nécessité pour les gouvernements congolais et ivoirien de travailler de concert pour mieux faire face au phénomène.

« Nous avons parlé de la délinquance juvénile avec le Haut-commissaire. Comment récupérer les jeunes enfants qui sont dans la rue pour faire d’eux des citoyens honnêtes ? Comment récupérer les jeunes qui sont en prison, qui n’ont pas commis des crimes, après leur détention pour qu’ils soient insérés dans la vie active et la vie sociale ? », a précisé Touré Née KONE Maman, Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Congo.

Pour la diplomate ivoirienne, le traitement de ce phénomène doit s’inscrire dans un programme à long terme et nécessite d’avoir des bases sur les raisons qui poussent les jeunes à basculer dans le banditisme. « Il faut s’attaquer à la racine pour essayer de résoudre le problème parce qu’il y a plusieurs cas, on ne peut pas prendre quelqu’un qui a vécu dans la violence et en une journée, le transformer en un citoyen honnête capable de travailler et d’aller à l’école. Nos deux gouvernements essaient de travailler sur la question. Pour cela, il y aura une rencontre au cours de laquelle les deux parties vont se pencher sur ces questions ».

Pour elle, parmi les raisons multiples qui font qu’un enfant qui vient de naitre se retrouve dans la rue ou en prison figurent l’échec des parents à éduquer correctement les enfants et les problèmes d’insertion sociale.

A noter que ce phénomène qui se manifeste dans les deux pays par des actes d’une extrême violence perpétrée par des jeunes incontrôlés est présenté sous le nom « Microbes » en Côte d’Ivoire et « Bébés Noirs » au Congo.

Photo 1 : Le Haut-Commissaire et son hôte lors des échanges

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