L’Union des Démocrates Humanistes Yuki (UDH-Yuki) a prématurément mis fin aux travaux de son congrès ouverts le lundi 10 juillet 2023 à Brazzaville. Les congressistes se sont opposés à l’invalidation des candidatures de Maixent KOLELAS BACKANA, Juste NTOUMI KOLELAS et Joseph KOUEZO avant d’exiger que les neuf prétendants à ce poste puissent concourir. Une position ferme opposée celle de ceux qui ne veulent pas de ces trois candidatures dont celle de Juste NTOUMI KOLELAS à qui la base du parti semble très favorable.
Les frustrations nées de la mise à l’écart d’autres candidats à la présidence du parti du feu Guy Brice Parfait KOLELAS ont eu raison des assises qui devraient permettre de porter à la tête du parti un nouveau leader politique.
Alors que l’étape liée à la revue des textes fondamentaux du parti venait d’être franchie sans problème, la caducité des travaux de ces assises est venue quand il s’est agi de parler des candidats qui devraient se présenter à cette élection. C’est à l’annonce des six candidats dont les candidatures ont été validées par la commission habilitée comme les seuls candidats en lice pour cette élection que les discordes ont commencé faire surface.
L’un des participants à ce rendez-vous manqué a indiqué à notre micro que les congressistes ont boycotté le vote la fait savoir un congressiste. « Au départ nous avons 9 candidats, mais aujourd’hui on nous fait savoir qu’il n’y a que 6 candidats et qu’on écarté 3 voilà pourquoi nous avons dit que sur les critères d’éligibilité, notre parti n’a pas encore 7 ans d’existence et qu’il n’était pas opportun d’éliminer les autres. Le parti a été créé en octobre 2018 et aujourd’hui il ne totalise que 5 ans ans, et personne dans ces circonstances ne pourrait être candidat s’il fallait appliquer ce texte au sens strict. C’est à cause de cela que les congressistes ont décidé de boycotter l’élection. C’est l’intérimaire, Pascal NGOUANOU, qui va continuer de diriger le parti jusqu’à ce qu’on va organiser un autre congrès », a précisé Philippe SAMBA, congressiste de Mayanga.
Le congressiste a été également laissé entendre qu’au regard de la tournure que prenaient les choses certains membres de la commission d’organisation du scrutin avaient préféré jeter l’éponge et partir. « Les délégués de Pointe-Noire et de la Sangha avaient démissionné vu la pagaille qui commençait à s’organiser dans la salle. Les deux-là étaient sages et sont partis. Sur les 5 membres de la commission électorale, il ne restait plus que trois membres et le quorum n’était plus atteint. Parmi les candidats il y a eu Fernand Gilles BASSINDIKILA qui a dit que moi je suis candidat, mais au regard de ce qui se passe je préfère même démissionner ou alors tous les neuf candidats doivent aller aux élections »,a-t-il renchéri.
Photo : Les congressistes de l’UDH-Yuki lors desdites assises (Droits réservés)
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