Le Ministre de l’enseignement Préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation(MEPPSA), Jean-Luc MOUTHOU, a ouvert, le jeudi 14 septembre 2023 à Brazzaville, les travaux de la 25ème session du Conseil national de l’enseignement primaire et secondaire. Ces assises qui donnent l’occasion aux acteurs du système éducatif de réfléchir et peaufiner des stratégies à mettre en œuvre pour relever les grands défis du système éducatif vont se pencher sur la bonne gouvernance du système éducatif congolais en vue de proposer des thérapeutiques susceptibles d’améliorer les rendements scolaires.
Les acteurs du système éducatif congolais réfléchissent sur de nouvelles stratégies à mettre en place pour impulser la bonne gouvernance de l’école congolaise. Les travaux de la 25 ème session du Conseil national de l’enseignement démarrés le jeudi 14 septembre sont prioritairement orientés vers la recherche des stratégies permissives à une gestion optimale de l’école congolaise. Une gestion axée sur les résultats qui devrait permettre d’améliorer les rendements scolaires.
Placé sous le thème « La bonne gouvernance de notre système éducatif comme facteur d’amélioration des rendements scolaires », la 25 ème session du Conseil national de l’enseignement primaire et secondaire qui se propose de faire l’état des lieux du fonctionnement de l’école congolaise avant la prochaine rentrée scolaire se poursuivra jusqu’au samedi 16 septembre.
Il sera question, au cours de ces assises, de mener des réflexions sur la gestion du système éducatif national. « La rencontre doit plutôt être considérée comme un moment spécial accordé aux différents acteurs impliqués dans la gestion de l’école en République du Congo pour élaborer, construire puis proposer des issus susceptibles d’apporter un nouveau souffle à notre système éducatif », a précisé Jean Luc MOUTHOU.
Un rendez-vous durant lequel des réflexions en parfaitement harmonie avec la stratégie sectorielle de l’Education 2015-2025, révisée 2021-2030, qui a pour finalité d’arrimer l’éducation à la vision politique d’un Congo en voie d’émergence que le pays s’est doté dans sa quête effrénée d’un système éducatif de qualité. Une stratégie qui s’aligne également au Programme pour le Développement Durable à l’horizon 2030 et sur l’ODD 4 visant à assurer à tous une éducation de qualité inclusive et efficace et à promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
Inscrit dans une démarche visant à redonner ses lettres de noblesse à l’école congolaise , le ministre a rappelé les efforts fait en en cours en vue non seulement de rapprocher l’école des apprenants et de résorber l’épineuse question du pléthore des élèves dans les salles de classe par l’ouverture des nouveaux établissements scolaire à travers le pays, mais aussi celui du recrutement des enseignants. Sur ce dernier point, Jean Luc MOUTHOU a invité les différents directeurs départementaux de veiller à ce que les noms soumis soient ceux de dans enseignants qui excellent sont sur le terrain.
Dans son mot de circonstance, David BOKE, Inspecteur général de l’enseignement Préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation (IGEPPSA), a présenté ces assises comme « …une meilleure occasion pour nous, représentants des structures et des établissements, à cette adorable éducation pour envisager les perspectives susceptibles d’améliorer les rendements de notre système éducatif » avant d’inviter les participants venus des 12 départements du pays de travailler en synergie tout au long de ces assises de 3 jours.
Les débats à l’issue desquels les participants devraient aboutir à des conclusions ou recommandations claires à traduire en actions sur le terrain s’inscrivent dans le cadre de la mise en place d’une politique efficace et efficiente visant à favoriser une meilleure gouvernance de l’école congolaise.
Photo: Le présidium de la cérémonie d’ouverture
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