Présenté comme l’une des principales activités de la 11ème édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM) qui se tient à Brazzaville par Hugues Gervais ONDAYE, Commissaire générale dudit festival, le marché de la musique africaine (MUSAF), implanté dans l’enceinte du Palais des congrès du 16 au 21 juillet 2023, est une vitrine pour les jeunes artistes.
Article rédigé par Francis MOUSSA
Ayant pour objectif d’impulser la scène artistique émergente, la scène du MUSAF est une occasion en or pour les jeunes talents de se vendre . Interrogé sur l’intérêt de marché, Ange PONGAULT, administrateur du MUSAF a éclairé notre lanterne : « C’est un marché qui consiste à regrouper tous les acteurs de l’écosystème musicale pour leur permettre de s’exprimer (…) c’est un lieu de signature de contrat et de découverte des jeunes talents. C’est la première fois que le MUSAF reflète le vrai sens du mot marché de la musique parce qu’avant c’était des kermesses ou les gens venaient boire leur bière (…) A la demande du ministre et du commissaire du FESPAM, ils se sont approchés de moi et ont voulu que nous fassions quelque chose de professionnelle, nous avons mis des bases pour vraiment développer l’industrie musicale au Congo… »
Parlant des objectifs du MUSAF, son administrateur a renchéri en ces termes « … les objectifs sont très simples et je pense que nous les avons atteints. Nous avons des producteurs et différents acteurs de l’industrie musicale qui aujourd’hui ont fait leur travail. Nous avons en effet une dizaine de signatures des jeunes talents à côté de ça, ce même producteur travaille sur un plateau bataclan avec les artistes 100% congolais. Voilà un peu les bases du développement de l’industrie musicale au Congo ».
Visiter le MUSAF c’est aussi prendre connaissance du mode de vie d’autre fois grâce au musée baptisé « la vie au village’’, implanté dans un des stands du dit marché, KEIM ART. Un des représentants de ce musée nous en dit plus «…ce stand est dédié à la vie au village, vu que ces derniers temps la génération actuelle n’accorde plus de l’importance au mode de vie d’autrefois, et préfère prêter attention à la culture occidentale. D’où l’idée de la mise en place de ce musée galerie. C’est pour nous une façon de montrer à nos enfants comment était la vie au village en illustrant les cases, les notables avec leur chapeau comprenant différentes caractéristiques, les balaies traditionnelles, la sanza et autres… »
