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CONGO/EDUCATION: 92.173 CANDIDATS PASSENT LES EPREUVES DU BACCALAUREAT 2023

Le Ministre de l’Enseignement, préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc MOUTHOU, a lancé le mardi 20 juin à Brazzaville, les épreuves du baccalauréat général session de juin 2023. Avec ses 92.173 candidats répartis dans 252 centres sur toute l’étendue du territoire, la session 2023 est marquée par une régression des effectifs estimés à 2.309 candidats par rapport à la précédente session qui avait totalisé 94.482 candidats.

Accompagné d’une forte délégation composée, entre autres,  du ministre en charge de l’enseignement technique, des maires d’arrondissement , du conseiller du Premier ministre à l’éducation, des présidents des commissions éducation de l’Assemblée nationale et du Sénat, du président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC) et des responsables de certaines institutions, Jean Luc MOUTHOU est allé lancer l’épreuve des mathématiques par laquelle les candidats de différentes séries ont commencé cet examen d’État, qui se clôturera , le vendredi 23 juin.

Lors de cet exercice de routine qui l’a permis de visiter à tour de rôle les centres des lycées Thomas Sankara, de la Révolution et de Savorgnan de Brazza, le ministre en charge de l’enseignement général a saisi l’opportunité pour encourager les élèves qui affrontent cet examen. Une ronde au cours de laquelle il a pu se rendre compte des conditions dans lesquelles se déroule le baccalauréat. Un constat positif fait par Jean Luc MOUTHOU au regard du bon climat qui a régné le premier jour de cette évaluation qui ‘il a présenté comme « un événement national majeur » qui se déroule sur l’ensemble du territoire national.

« Sur les 92.173 candidats que nous avons recensés cette année nous avons à peu près 48.373 filles. Nous avons visité quelques centres de Brazzaville pour nous assurer du succès de cette session d’examen d’État. C’est une organisation particulière que nous avons mise en place et sur l’ensemble du territoire national qui couvre à peu près 2425 salles de classe utilisées, 252 centres ont été mis en place. D’ici quelques jours, nous pourrions nous satisfaire de ce que l’organisation aura été réussie et appréciée », a précisé le ministre.

Il a également exprimé son satisfecit au regard de l’implication de la Haute autorité de lutte contre la corruption, cette année, dans le combat visant l’éradication de la fraude en milieu scolaire. « Nous avons bénéficié cette année de l’assistance de la Haute autorité de lutte contre la fraude et qui a déployé des milliers de banderoles dans de nombreux centres dans notre pays », a indiqué Jean Luc MOUTHOU.  

La HALC invite les candidats à s’affranchir de la fraude

Mis en place dans le but de mener une lutte effrénée contre la corruption, la fraude, la concussion et les infractions assimilées, la Haute autorité de lutte contre la corruption(HALC) que préside Emmanuel OLLITA ONDONGO a choisi cette année de prêter une attention particulière sur l’école congolaise en vue de s’attaquer au phénomène de la fraude. Un des maux qui gangrènent le système éducatif congolais, la fraude qui tire l’école vers le bas préoccupe la HALC qui,  tout au long de cette année, a multiplié des descentes dans les écoles dans le cadre d’une vaste campagne de sensibilisation des élèves sur ce phénomène qui prend un peu plus d’ampleur.

Le Président de la HALC et son équipe au sortir de la ronde

C’est ainsi que l’équipe dirigeante de cette institution poursuit, aux côtés des ministres en charge des enseignements, ce travail entamé durant la période des cours par le ploiement de plusieurs banderoles à l’entrée des centres d’examen. Supports à travers lesquels la HALC invite les candidats aux examens d’Etat à bannir les antivaleurs en général et la fraude en milieu scolaire en particulier. « Nous avons eu à déployer sur toute l’étendue du territoire national des banderoles et remis au délégués de la lutte contre la fraude des marinières pour bien faire passer notre message », a précisé Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC.

Le Président de cette institution a invité les candidats aux différents examens « … à commencer déjà oublier ce qu’ils appellent « bébé lili » (NDLR : support portant des écrits en miniature dont les fraudeurs se servent pour tricher lors des examens). Cela doit être doit être oublié et qu’ils sachent qu’ils le font. Ce n’est pas d’abord pour eux-mêmes, c’est pour la nation, parce qu’il faut rendre crédible la nation ». Il a également rappelé la situation déshonorable qu’a connu, par le passé, certains bacheliers congolais à l’étranger pour manque de niveau avant d’appeler les élèves à se donner aux études et réussir par leurs propres efforts : « Il est arrivé des moments où certains de nos étudiants ont été refoulés dans d’autres pays pour manque de niveau. Il a le bac bon après on trouve que le niveau ne dépasse celui-là donc. Les candidats doivent s’appliquer correctement ».

 Commencé par les mathématiques, l’examen va se poursuivre le mercredi 22 par les épreuves de français pour les séries littéraires, les sciences physiques pour les séries D et C puis la langue anglaise pour toutes les séries. Le troisième jour quant à lui sera consacré aux épreuves d’histoire géographie et de deuxième langue pour les séries littéraires tandis que les élèves des séries scientifiques affronteront les épreuves des sciences de la vie et de la terre ainsi que l’histoire. Le vendredi 24 juillet, dernier jour de cet examen, les candidats des différentes séries feront face aux épreuves de philosophie puis de l’éducation physique et sportive.

Photo1 : Vue des candidats lors du lancement des épreuves

Le Président de la HALC et son équipe au sortir de la ronde

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