Gouvernance

CONGO-BZV : LE SENAT ADOPTE LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2021

Le budget de l’Etat réajusté de l’année 2021 est arrêté en recettes à la somme de 1670 milliards 304 millions de francs CFA, et en dépenses à 1521 milliards 240 millions de francs CFA. Cette nouvelle configuration dégage un excédent budgétaire de 149 milliards 064 millions de francs CFA. Ce budget rectificatif a été voté le lundi 9 août 2021 par les Sénateurs.

Selon les autorités congolaises, l’excédent budgétaire  ainsi dégagé, « contribuera à résorber le déficit en ressources de financement qui est de 542 milliards 860 millions, pour le diminuer à hauteur de 393 milliards 796 millions », comme on peut le lire dans le document de présentation du projet de loi soumis à l’examen des Sénateurs.

La prévision des recettes budgétaires au titre de l’année en cours a été révisée sur la base des réalisations des six premiers mois de l’année de la manière suivantes : les recettes des impôts directs et indirects et des droits de douanes et taxes assimilées représentent respectivement 6,6 % du PIB national ; les cotisations sociales prélevées sur les salaires versés aux agents de l’Etat représentent 1% du PIB ; les dons sont ramenés au tiers par rapport à leur niveau initial, soit 0,2 % du PIB. Quant aux nouvelles hypothèses pétrolières, elles sont les suivantes : production 109 millions de barils, prix 58 dollars le baril, taux de change 1 dollar pour 530 francs cfa, taux de partage pour l’Etat, 29,7 %. Autres hypothèses, les recettes des administrations publiques sont reconduites à leur niveau de la loi de finances initiale de 2021, et les dividendes sont en augmentation de 25% par rapport  à leur niveau initial.

Quelles orientations pour la politique budgétaire ?

Les autorités congolaises entendent consolider les efforts déjà engagés pour garantir l’assainissement des finances publiques et l’ajustement budgétaire nécessaire. Ainsi, dans le cadre de la poursuite de la stabilité du cadre macroéconomique, la politique budgétaire consistera à renforcer les mécanismes de recouvrement des recettes publiques, maîtriser les dépenses budgétaires en tenant compte des priorités, poursuivre les efforts de réduction du déficit primaire hors pétrole pour le ramener progressivement à un niveau soutenable à moyen terme, maîtriser la trajectoire de la dette.

Les comparatifs

Soulignons qu’en ce qui concerne les prévisions de recettes, elles étaient de 1873 milliards 957 millions dans le budget initial, contre 1670 milliards 304 millions dans le réajusté soit une baisse de 203 millions 653 mille. En ce qui concerne les dépenses, 1644 milliards 565 millions dans l’initial contre 1521 milliards 240 millions dans le réajusté, ce qui traduit une baisse de 123 millions 324 mille.

Il est à noter que ce budget réajusté a été présenté et défendu par Rigobert Roger ANDELY, ministre des finances, du budget et du portefeuille public.

 Photo : Rigobert Roger ANDELY, ministre des finances, du budget et du portefeuille public ( Archives).


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